Il n’est pas si loin le temps où les promoteurs de l’Arbre aux hérons célébraient leur unité autour d’un « projet novateur, ambitieux et fédérateur ». C’était il y a seulement deux ans lorsqu’en conférence de presse la maire de Nantes, le président de la CCI (Chambre de commerce et de l’industrie), les dessinateurs de l’« œuvre d’art », le président du fonds de dotation et même le patron du Hellfest confirmaient d’une même voix la mise en service de l’attraction en 2027.
Deux ans plus tard, l’ambiance n’est plus à la fête. Après avoir annoncé il y a un an l’abandon du projet financé en partie par les collectivités locales, Johanna Rolland envoie aujourd’hui au rebut l’hypothèse d’un Arbre aux hérons 100 % privé. Un acte de décès rédigé en deux communiqués envoyés jeudi dernier à la presse. Un premier de Nantes Métropole, suivi dix minutes plus tard de sa paraphrase, signée cette fois du président de la CCI, Yann Trichard. Point barre. Ni conférence de presse, ni explications complémentaires aux journalistes. Ni fleurs, ni couronnes.
Un projet économiquement viable
Depuis un an, pourtant, la CCI de Nantes‐Saint‐Nazaire avait constitué une équipe « d’experts bénévoles » pour travailler à un mode de financement privé afin de relancer le projet. A‑t‐elle échoué à trouver une solution ? Pas vraiment …