Dimanche soir à 20h, la France découvrira la composition de sa nouvelle Assemblée nationale. Le moment sera solennel et pesant en raison du caractère historique de cette élection anticipée. Jamais le pays n’aura été autant divisé entre trois blocs politiques, dont deux majoritaires aux valeurs opposées. En attendant ce moment, Mediacités a relevé ces derniers jours des faits politiques qui ont marqué cette fin de campagne dans les 10 circonscriptions de Loire‐Atlantique.
En Loire‐Atlantique, la difficile alliance LR‐RN
Dans le département, la scission ciotiste et le ralliement au RN ont fait un four. Pas un élu n’a franchi le Rubicon. Un, le conseiller municipal nantais d’opposition Julien Bainvel, a même préféré rendre sa carte. Un seul candidat d’Éric Ciotti, le parachuté Michel Hunault, est en position défavorable dans la 7e circonscription (presqu’île guérandaise) face à la sortante Sandrine Josso (MoDem), qui bénéficie du retrait de Véronique Mahé (PCF‐NFP).
Mais qu’en serait‐il d’une hypothétique alliance parlementaire du LR avec le groupe RN à l’Assemblée nationale ? Johanna Rolland, maire‐présidente de Nantes, met déjà la pression dans L’Obs : « Je lance un appel à la droite républicaine : garantissez‐nous votre clarté vis‐à‐vis du RN et de futures alliances ». Au passage la maire (PS) de Nantes égratigne – une première, en public – la présidente (Horizons) de la Région Pays de la Loire [voir ci‐dessous], Christelle Morançais. « [Elle] a dit qu’en cas de duel RN‐NFP, elle voterait blanc. Quelle indignité dans l’histoire ! », s’exclame la numéro 2 du PS.
Pourtant, sur le département, la question ne se pose guère. Les …