De la qualité et du bio dans les cantines de Loire‐Atlantique : les bons et les mauvais élèves

Les restaurants collectifs, dans les établissements scolaires, hospitaliers ou en entreprise, doivent servir des produits bio et "de qualité". C'est ce qu'impose la loi EGAlim depuis 2022. Mais dans les faits, en Loire-Atlantique, on est très loin des obligations légales.

Depuis janvier 2024 les restaurants d’entreprise sont soumis aux dispositions de la loi Egalim déjà en vigueur dans le secteur public depuis 2022. Photo illustration de Toa Heftiba
Depuis janvier 2024, les restaurants d'entreprise sont soumis aux dispositions de la loi EGAlim déjà en vigueur dans le secteur public depuis 2022. Photo illustration de Toa Heftiba

« Nul n’est censé ignorer la loi », prétend le populaire proverbe français. Pourtant, en matière de qualité des aliments dans les restaurants collectifs, un texte législatif, et pas des moindres, semble être resté aux portes des cuisines. Cette loi, c’est EGAlim, votée en 2018, suite aux États généraux de l’alimentation de 2017 (d’où le nom EGAlim). Au menu des objectifs à atteindre au 1er janvier 2022 dans la restauration collective : servir au moins 50 % de « produits durables et de qualité », dont au moins 20 % de produits « bio » et, en autres, éliminer les contenants en plastique.

Pour tenir ces objectifs, le ministère de l’Agriculture a concocté une plateforme numérique « Ma cantine » qui permet aux responsables de cantines de déclarer leurs données d’achat sur ce site. Sur plus de 40 000 restaurants collectifs répertoriés en France, seulement 16 587, à ce jour, ont démarré un diagnostic sur cette plateforme gouvernementale, soit seulement 41 % des cantines. Les autres n’ont pas encore mis la main à la pâte. 

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Par Antony Torzec

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