L’image lui colle à la peau depuis des décennies. Celle d’une ville populaire aux grands ensembles (Bellevue, le Sillon…) enlaidie par les zones commerciales de la route de Vannes ou d’Atlantis. La troisième commune la plus peuplée de Loire‐Atlantique a grossi plus vite ces dernières années que les autres villes de la métropole nantaise (+1,7 % de croissance démographique entre 2019 et 2023 contre 1,4 % pour la métropole). Des populations qu’il a fallu loger. Avec Nantes, sa grande sœur d’à côté, Saint‐Herblain est la seule commune de la métropole, à respecter, avec 25,9 % de logement social, l’emblématique article 55 de la loi SRU, pour Solidarité et renouvellement urbain.
Mais cette urbanisation a un prix : celui de la perte des espaces naturels. C’est ce qui ressort du rapport de la Chambre régionale des comptes qui sera présenté ce lundi 9 décembre au conseil municipal et que Mediacités a pu consulter. Car, les magistrats ne se sont pas contentés de scruter les comptes publics, ils ont aussi regardé de près la maîtrise des risques afférents à la gestion et de la démarche de transition écologique. Pour l’analyse de la sobriété foncière, ils sont même remontés jusqu’en 2007.