Même si elle s’en défend ardemment, Christelle Morançais a des ambitions nationales. Depuis son départ des Républicains pour Horizons, après la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, la présidente de la Région Pays de la Loire ne manque pas une occasion de se rapprocher du pouvoir central. Y compris physiquement, comme nous le révélions dans une précédente enquête sur ses notes de frais. Dès son arrivée dans le camp macroniste, la désormais vice‐présidente d’Horizons a multiplié les rendez‐vous parisiens jusqu’à faire du très influent et chic club privé, le We are (situé à 270 mètres du palais de l’Élysée), son quartier général dans la capitale.
Mais jusque‐là, ses accointances parisiennes ne lui avaient pas permis d’émerger réellement dans le marigot de la politique nationale. C’est chose faite depuis son annonce des 100 millions d’économies (devenue 101 millions à la fin du mandat en 2028). Rares sont en effet les « grands » médias à ne pas avoir commenté cette décision controversée.