Mediacités vous en parlait en juillet dernier : l’agglomération de Dunkerque – 200 000 habitants – deviendra, en septembre 2018, la plus grande de France à instaurer la gratuité de son réseau de transports en commun. La mesure est déjà expérimentée les week‐ends depuis 2015. La ville du Nord devancera ainsi la communauté d’agglomération de Niort – 120 000 habitants –, dont le réseau de bus est passé en accès libre en septembre 2017. Qui sera la prochaine ?
Aujourd’hui, seules quinze agglomérations françaises ont franchi le pas de la gratuité totale. Et neuf autres ont opté pour une gratuité partielle. Il s’agit pour la plupart de villes de taille modeste, comme Aubagne, Compiègne ou Châteauroux, mais des villes plus importantes, à l’instar de Dunkerque, ont sauté le pas ces dernières années. Les partisans de la gratuité se laissent désormais aller à des rêves de grandeurs avec un exemple en tête : Tallinn. La capitale de l’Estonie – 450 000 habitants – a opté pour la gratuité depuis 2013. Sans compter cette information, rendue publique la semaine dernière : le gouvernement fédéral allemand réfléchit à l’instauration, d’ici à la fin de l’année, de la gratuité des transports en commun dans cinq villes (dont Bonn et Essen, respectivement 300 000 et 600 000 habitants) pour lutter contre la pollution de l’air. De quoi inspirer les grandes métropoles hexagonales ? Pas dans l’immédiat… Mediacités vous explique pourquoi.
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A Lyon – alors que le ticket unitaire TCL passera le 1er mars à 1,90 euros contre 1,80 aujourd’hui –, rares sont ceux à défendre l’idée de la gratuité des transports. En 2014, un collectif militant visant à « organiser la fraude sur le réseau TCL et revendiquer l’accès libre et gratuit aux transports publics à Lyon » a bien été créé, mais il semble très peu actif quatre ans plus tard. Contrairement à Grenoble, où un même rassemblement organise depuis quelques …