280 milliards d’euros de pertes pour les compagnies aériennes… C’était le premier bilan de la crise sanitaire effectué par l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA), fin mai dans Le Monde, par son directeur général, Alexandre de Juniac. L’ancien PDG d’Air France‐KLM parlait même alors d’un « minimum pour l’année 2020 ». Face à ces pertes, tandis que les compagnies nationales font l’objet de plans de sauvetage par leurs Etats respectifs, les compagnies à bas coût réagissent brutalement : Easy Jet annonce la suppression de 4 500 postes, soit le tiers de ses effectifs, tandis que les pilotes de Ryanair doivent choisir entre baisse de rémunération et licenciement.
Easy Jet, Ryanair, Volotea… : le low‐cost peut‐il ruiner les aéroports régionaux ?
Depuis des années, les compagnies aériennes à bas coûts tirent la croissance des aéroports régionaux, à Nantes, Lille, Toulouse ou Lyon. Mais qu’en sera-t-il après la crise ? Leur modèle économique survivra-t-il ? Avec quelles conséquences pour les plateformes locales ? Décryptage.