Hausse du coût du logement, que proposent les candidats à Toulouse ?

Phénomène à combattre à gauche. Problématique sous contrôle et sous surveillance à droite, la question de la gentrification clive les différentes listes en lice à Toulouse. Tour d'horizon des propositions des uns et des autres en la matière.

gentrification tlse 2
Démolition de maisons anciennes qui seront bientôt remplacées par 31 logements sociaux à prix maîtrisés dans le quartier des Minimes, à Toulouse / © Gael Cérez

Marqueur politique, le concept de gentrification incarne à lui seul le clivage droite‐gauche dans le contexte des prochaines municipales. Pour Annette Laigneau, élue LR et 6e adjointe au maire en charge de l’Urbanisme, « c’est un phénomène négatif, car une ville doit avoir une mixité dans sa population avec des gens de toutes classes sociales, mais Toulouse n’est pas concernée ».

De l’autre côté de l’échiquier politique, le diagnostic est tout autre. « Aujourd’hui, nous ne pouvons rester inactifs face à une ville de plus en plus gentrifiée, clame Nadia Pellefigue, tête de liste UNE (PS‐PRG‐PCF‐citoyens). Comme les salaires de la majorité des Toulousains n’augmentent pas et que les loyers sont en hausse, ils s’en vont à l’extérieur. » La gentrification « se traduit par un changement des identités urbanistiques, de la manière de vivre, et des typologies de logements, analyse de son coté François Piquemal, candidat sur la liste Archipel Citoyen. C’est la transformation d’une ville en un espace réservé à ceux qui en ont les moyens économiques. C’est la transposition dans l’espace de la lutte des classes en lutte des places. »

Rembobinons. La gentrification peut se définir comme l’arrivée progressive d’une classe sociale aisée dans un quartier populaire. Le mécanisme s’accompagne généralement d’une hausse des prix de l’immobilier qui peut pousser les habitants historiques à quitter leur quartier. 

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 4 minutes

Favorite

Par Gael Cérez

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes