Caché derrière une porte cochère, à deux pas du Capitole, le pavillon Mazar, joyau patrimonial du 19è siècle de 400 m² et de huit mètres sous plafond, classé aux Monuments historiques, est au cœur d’un conflit opposant ses occupants et leurs propriétaires, au cours de 13 procédures depuis 1997.
Ce conflit se soldera par l’expulsion du Groupe Merci du Pavillon Mazar, qui sera effective à l’été prochain. La Cour d’appel de Toulouse donnera alors le montant définitif de l’indemnité d’éviction accordée à la troupe de théâtre. Mais le lieu, protégé depuis 2013 par l’Ordonnance du 13 octobre 1945 relative aux spectacles, ne pourra recevoir une autre affectation que le théâtre, ni être démoli sans l’autorisation du ministre de la culture. L’affaire a fait grand bruit en janvier, grâce à « L’ours caillassé », une performance théâtrale qui s’est étalée sur 17 jours, visant à interroger le rôle et la perception des artistes dans nos villes. L’occasion, pour le Groupe Merci, de faire connaître au grand public ce lieu pas toujours …