L’abstention, 1er parti du quartier du Grand Mirail depuis 2014

Alors que les Toulousains doivent - malgré le Coronavirus - se rendre aux urnes aujourd’hui pour désigner leur futur-e maire, l’un des enjeux de ce premier tour sera le niveau d'abstention. Mediacités a analysé le phénomène, bureau de vote par bureau de vote, lors des élections depuis 2014. De scrutin en scrutin, les abstentionnistes se concentrent dans les quartiers populaires, le Mirail en tête. Analyse. 

abstention bellefontaine
Devant le centre Alban-minville qui abrite le bureau de vote du quartier de Bellefontaine, la place est déserte en ce dimanche de 1er tour des élections municipales. Le quartier enregistre les plus forts taux d’abstention de Toulouse. / © Guilhem Dorandeu

Depuis plusieurs années, Toulouse n’échappe pas à un phénomène national : le désintérêt croissant des citoyens pour la vie politique et sa conséquence directe, l’abstention. En 2014, lors des dernières municipales toulousaines, 47,79 % des inscrits se sont abstenus lors du premier tour, et 42,33 % lors du second tour. Ces résultats cachent une grande disparité si l’on ausculte les résultats bureau de vote par bureau de vote.

Du côté de Côte Pavée, seuls 36,28 % des inscrits n’ont pas glissé leurs enveloppes dans les urnes installées à l’école La Terrasse, au premier tour. De l’autre côté de la ville, 75,50 % des électeurs votant à la maternelle Didier Daurat, dans le quartier du Mirail, se sont abstenus ce jour‐là. Plus globalement, lors de la première manche de ce scrutin, le 23 mars 2014, les quatre bureaux de vote totalisant le plus d’abstentionnistes au premier tour se situaient tous dans le quartier du Grand Mirail.

!function(){« use strict »;window.addEventListener(« message »,function(a){if(void 0!==a.data[« datawrapper‐height »])for(var e in a.data[« datawrapper‐height »]){var t=document.getElementById(« datawrapper‐chart– »+e)||document.querySelector(« iframe[src*=”  »+e+« ”] »);t&&(t.style.height=a.data[« datawrapper‐height »][e]+« px »)}})}();

Une caractéristique qui s’est reproduite une semaine plus tard, même si l’abstention était en baisse dans l’ensemble de la ville.

!function(){« use strict »;window.addEventListener(« message »,function(a){if(void 0!==a.data[« datawrapper‐height »])for(var e in a.data[« datawrapper‐height »]){var t=document.getElementById(« datawrapper‐chart– »+e)||document.querySelector(« iframe[src*=”  »+e+« ”] »);t&&(t.style.height=a.data[« datawrapper‐height »][e]+« px »)}})}();

Ce phénomène n’est pas propre aux élections locales. Lors du premier tour des élections présidentielles, l’abstention a concerné 57,17 % des électeurs inscrits dans le bureau de vote de l’école maternelle Didier Daurat. Le 23 avril 2017, le record de l’abstention (64,85 % des inscrits) a cependant été atteint à l’école André Daste, à Empalot.

!function(){« use strict »;window.addEventListener(« message »,function(a){if(void 0!==a.data[« datawrapper‐height »])for(var e in a.data[« datawrapper‐height »]){var t=document.getElementById(« datawrapper‐chart– »+e)||document.querySelector(« iframe[src*=”  »+e+« ”] »);t&&(t.style.height=a.data[« datawrapper‐height »][e]+« px »)}})}();

Lors du second tour, le 7 mai 2017, le désintérêt des électeurs s’est maintenu dans ces deux parties de la commune.

!function(){« use strict »;window.addEventListener(« message »,function(a){if(void 0!==a.data[« datawrapper‐height »])for(var e in a.data[« datawrapper‐height »]){var t=document.getElementById(« datawrapper‐chart– »+e)||document.querySelector(« iframe[src*=”  »+e+« ”] »);t&&(t.style.height=a.data …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 7 minutes

Favorite

Par No guest author exists with the given ID (117175).

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif à atteint la moitié de l’objectif. Mais nous avons encore besoin de votre aide.
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes