À Toulouse, des « dispensaires » pour éviter ce qui ce qui s’est passé dans l’Est

À Toulouse, pour tirer des leçons du Grand Est, des centres de consultation « spécial Covid-19 » ont été montés en urgence dans des centres sociaux ou culturels. Objectif : sanctuariser les cabinets de généralistes et prévenir l’engorgement des hôpitaux.

medecins toulouse
Des médecins dans un centre Covid d'Empalot, à Toulouse. / © Emmanuel Riondé

Assis derrière un bureau d’écolier dans une salle vide d’un centre culturel fermé au public, le docteur rajuste les lunettes sur son nez au‐dessus du masque chirurgical, les yeux rivés sur son écran d’ordinateur portable : « La semaine dernière, ça a été 6, 2, 1, 0, 0, 0… et 0 ! Et aujourd’hui, il n’y a eu qu’une personne. » Pierre assure, ce lundi 6 avril, la permanence du centre Covid‐19 à Bellefontaine, au cœur du Mirail, non loin du quartier où il est installé comme généraliste.lien de l’annexe 

Après deux semaines d’exercice, le constat est clair : « La moyenne de personnes reçues est basse. » La mairie parle de 70 personnes par jour en moyenne dans les quinze centres Covid‐19 ouverts dans la ville depuis le 23 mars. Dans ceux installés dans les communes périphériques de Balma ou Colomiers, où Mediapart a pu se rendre, c’est entre vingt et trente consultations par jour, pas plus. Nul ne songe à s’en plaindre, évidemment.

À l’origine de ces « centres de consultations dédiés », le président du Conseil de l’Ordre départemental des médecins, Stéphane Oustric, se félicite : « Aujourd’hui, en Haute‐Garonne, on est outillé et en capacité d’être réactif pour répondre à une augmentation de l’afflux de patients Covid dans les cabinets et ces centres. » L’initiative constitue l …

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