Municipales 2020 : les enjeux du deuxième tour dans la métropole toulousaine

Seules sept communes de la métropole n'ont pas encore choisi leur nouveau maire. Et ce deuxième tour comporte son lot d'interrogations. La majorité sortante est en danger à Toulouse, mais aussi à Tournefeuille, Mondonville, Brax et Cugnaux. Une situation similaire dans le sud-est toulousain, à Ramonville-Saint-Agne, Castanet et Escalquens.

Carte TM
Dans la plupart des communes de Toulouse métropole, les maires ont été élus dès le premier tour.

A Cornebarrieu, Blagnac, Balma, l’Union, Saint‐Orens de Gameville, comme dans 30 des 37 communes de Toulouse métropole, les urnes ont rendu leur verdict dès le premier tour. Et dans la majorité des cas (17 communes), les maires sortants ont été réélus. Le 28 juin prochain, les électeurs sont donc conviés dans seulement sept communes de la métropole toulousaine. Tour d’horizon des enjeux.

 


En plus du duel toulousain très attendu entre le maire sortant Jean‐Luc Moudenc et la liste d’union de la gauche chapeautée par Antoine Maurice, ce deuxième tour suscite de nombreuses interrogations. Excepté à Colomiers, où la maire sortante socialiste Karine Travail‐Michelet a de grandes chances de l’emporter, rien ne semble acquis. À Aussonne, cela se jouera entre deux adjoints sortants. À Tournefeuille, le PS, au pouvoir depuis 1969, pourrait devoir céder la place, tandis que la majorité sortante est en difficulté à Mondonville, Brax et Cugnaux.
Colomiers : la drôle d’alliance qui peine à faire le poids
Ce sera bien une triangulaire – la même qu’en 2014 – dans la deuxième commune de Haute‐Garonne, avec près de 40 000 habitants. La maire sortante socialiste de Colomiers Karine Traval‐Michelet, arrivée largement en tête au premier tour avec 42,1 % des voix, a des chances de l’emporter face à la liste citoyenne écologiste soutenue par La France Insoumise « Vivre Mieux à Colomiers » de Patrick Jimena, arrivée 15 points derrière (27,34 %). Le candidat écologiste a appelé le 17 mai à l’union de toutes les listes face à la crise sanitaire. La liste « Osons une autre histoire » de Damien Laborde (candidat soutenu par LR et LREM, 22,52 %) a refusé et se maintient au deuxième tour. Seule la liste « Réconcilions Colomiers » du centriste et ancien Marcheur Eric Kaczmareck (5,91 %), arrivée en quatrième position au premier tour, a accepté l’alliance qui ne fait pas l’unanimité chez ses colistiers. Et qui n’est pas du goût non plus de La France Insoumise.

Au passage, Patrick Jimena perd une douzaine de colistiers, parmi lesquels son ancien partenaire politique Alain Refalo, qui fustige « l’incapacité de « Vivre Mieux » à structurer le rassemblement de l’opposition », blâme les défaites de son leader et rejoint finalement l’équipe de Damien Laborde dans l’opposition municipale. Patrick Jimena avait perdu les élections de 2014 à une poignée de voix face à Karine Traval‐Michelet. « Ma détermination reste entière, rétorque le candidat écologiste, qui a une toute autre lecture des événements. Refalo a voulu rencontrer notre mouvement citoyen dès juin 2019. Il a …

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Par Armelle Parion, No guest author exists with the given ID (95428). et Frédéric Dessort

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