Rugby : le train de la coupe du monde roule‐t‐il pour Bernard Laporte ?

Le comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby 2023 a décidé de déployer un train événementiel dans les villes hôtes de la compétition trois ans avant celle-ci... mais quelques semaines avant l'élection à la présidence de la Fédération française de Rugby. Une aubaine pour Bernard Laporte, qui postule à un second mandat.

Capture écran gala flotte aout 2019 laporte etc
Bernard Laporte, Jean-Pierre Farandou et Karim Zéribi, lors du Gala Flotte Auto en 2019 / © Agora Managers.

Le « We love 2023 – Tour » a été présenté, le 7 septembre à Paris, lors d’une conférence de presse du comité d’organisation à la Coupe du monde de rugby 2023 et de la SNCF, devenue sponsor officiel de la compétition. Cette opération événementielle mobilise un train long de 334 mètres, affrété par la filiale Trains Expo Événements. Le convoi débute un tour de France ce mardi depuis Gare de Lyon et fera étapes dans 23 villes jusqu’au 12 octobre, dont Lille (11–12 septembre), Lyon (18–19 septembre), Toulouse (26–27 septembre) et Nantes (9–10 octobre). « Notre client, le comité d’organisation France 2023, délocalisera l’ensemble de sa direction à bord », rapporte Julie Jaunet, directrice marketing et communication de Trains Expo Événements. Les visiteurs, eux, accéderont gratuitement à l’exposition consacrée au rugby, feront leur marché auprès d’agriculteurs locaux et s’informeront sur le sport‐santé. Sept des treize voitures sont réservées à la production de l’événement et à la vie des équipes embarquées.

France 2023, le comité organisateur assurait, le 16 juin, que les gares « sont le lieu idéal pour présenter au plus grand nombre l’impact positif qu’aura la Coupe du monde de rugby 2023 localement et commencer à engager la population en proposant à chaque étape un événement convivial, inclusif et engagé ». À ce moment‐là, d’ailleurs, le train aurait dû déjà circuler, s’il n’avait été retenu à quai par le coronavirus. Dix semaines plus tard, le voilà donc à nouveau sur les rails.

Pourquoi France …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 5 minutes

Favorite

Par Philippe Kallenbrunn

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes