5G vs zéro G, décryptage du discours du patron de Sigfox

Un danger pour l’environnement, la démocratie, et la santé… Les opposants à la 5G avancent de nombreux arguments contre cette nouvelle génération de réseau mobile. Parmi eux, le PDG de l'entreprise labègeoise Sigfox, Ludovic Le Moan, se fait le chantre de la « zéro G ». Sous des préoccupations écologiques, défendrait-il avant tout sa technologie bas débit pour les objets connectés ? Pas si simple.

Ludovic Le Moan
Ludovic Le Moan / © Rémi Benoit

Sa sortie le 12 mars dernier, peu de temps avant le confinement, est passée inaperçue. Pourtant, en publiant son livre Zéro G, Le réseau mondial de connexion des objets va changer le monde, Ludovic Le Moan a lancé un premier pavé dans la mare de la 5G. Sans rapport avec le préhistorique réseau de téléphones portables Bi‐Bop, la « zéro G » qu’il développe avec son entreprise Sigfox, située à Labège (Haute‐Garonne), est un réseau très bas débit dédié aux objets connectés, à l’opposé d’une 5G, généreuse en débit et gourmande en énergie. « À écouter certains dans les médias, la 5G, c’est le haut débit, le bas débit, qui fait tout et même la lessive ! », s’agace l’entrepreneur à l’encontre des partisans à tout crin de cette nouvelle technologie de communication mobile.

Pour le patron de Sigfox, c’est sur les objets connectés que porte tout l’enjeu. Les connecter via un réseau très haut débit, alors que la plupart n’auraient pas besoin de volumes de données importants, n’aurait pas de sens à l’heure où on essaie d’aller vers une économie plus verte. Toutefois, Ludovic Le Moan reconnaît qu’il peut parfois y avoir besoin de plus de capacités dans certains lieux comme les stades, les aéroports, les gares… Outre sa frugalité, le réseau très bas débit proposé par Sigfox offrirait aussi davantage de résilience en cas d’événement grave. « Je me souviens de l’explosion d’AZF. Plus rien ne passait car le réseau était saturé, rappelle Ludovic Le Moan. La zéro G aurait …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

Favorite

Par Paul Périé

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif à atteint la moitié de l’objectif. Mais nous avons encore besoin de votre aide.
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes