Surpopulation carcérale : retour à l’anormal en Occitanie

Alors qu’une baisse inédite du nombre de détenus en France a été enregistrée après le premier confinement, les statistiques que la direction de l’administration pénitentiaire vient de publier montrent un retour à des taux d’occupation élevés, plaçant la région Occitanie en tête de la surpopulation carcérale, pour la seconde année consécutive.

prison ok NOIR
Pour la seconde année consécutive, la région Occitanie est en tête de la surpopulation carcérale. / Illustration de Jean-Paul Van Der Elst.

Depuis la découverte de plusieurs cas de contamination au covid le 8 octobre parmi les détenus et le personnel, le centre pénitentiaire de Seysses vit au rythme des opérations de dépistages massifs. La gestion des incarcérations lors du premier confinement avait permis une réduction significative des effectifs de la principale maison d’arrêt d’Occitanie. Mais la deuxième vague du coronavirus vient à nouveau poser avec acuité la question de la surpopulation carcérale. La propagation de la maladie à l’intérieur des murs d’un établissement, occupé au 29 octobre dernier par 978 détenus pour 644 places, constitue un casse‐tête pour l’administration pénitentiaire.

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 5 minutes

Favorite

Par Nathalie Gillot

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes