Métro de Toulouse : les erreurs de Tisséo sur le bilan carbone de la troisième ligne

À quelques jours de la fin de l'enquête publique environnementale, plusieurs collectifs citoyens ont relevé des erreurs dans le bilan d'impact carbone de la future ligne. Celle-ci serait plus polluante que ce qu'avance Tisséo.

enquête publique environnementale
Les 6 700 pages de de l'enquête publique était consultable lors de permanences organisée dans plusieurs communes, comme ici à Labège, mais peu de citoyens ont fait le déplacement. / Crédit photo Gael Cérez

Vous l’ignorez sans doute, mais il ne vous reste plus que quatre jours pour donner votre avis sur le volet environnemental de la troisième ligne de métro à Toulouse. Un projet de 27 km de long entre Labège et Colomiers, pour la bagatelle de 2,7 milliards d’euros au minimum. Ouverte le 15 décembre, l’enquête publique sera close le 28 janvier. Une cinquantaine de documents sont disponibles sur le site de la commission d’enquête, mais plus pour très longtemps. 

Ce volumineux dossier, plusieurs collectifs l’ont analysé sous toutes les coutures pour savoir si cette infrastructure permettra réellement de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Leurs conclusions, auxquelles Mediacités a eu accès, sont mortifères pour le projet phare du maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole. Le collectif Faiseurs de ville a par exemple relevé deux erreurs majeures dans l’analyse d’impact présentée au public : une sous‐estimation des émissions de gaz à effet de serre liées à la construction et une surestimation de la baisse des émissions de gaz à effet de serre à Toulouse liées à son utilisation.
Un chantier au moins deux fois plus polluant
Selon Tisséo, la construction de la troisième de ligne de métro va engendrer l’émission de 200 000 tonnes d’équivalents carbone (tC02eq). Cette unité de mesure permet de quantifier l’effet climatique de différents gaz à effet de serre. Par comparaison, le chantier devrait donc émettre autant de polluants que 16 600 Français en un an.

En se basant sur les données disponibles et sur la m …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 6 minutes

Favorite

Par Gael Cérez

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes