Le bilan carbone de la troisième ligne de métro toulousain vire au casse‐tête

Pour calculer le bilan carbone de la troisième ligne de métro, Tisséo et la majorité municipale se basent notamment sur des données censées émaner du Citepa. Problème : cet organisme de référence affirme ne pas en être à l'origine... et avance des chiffres de nature à remettre en cause les résultats présentés dans l'enquête publique environnementale.

CONSEIL MUNICIPAL-8 3lm FS
Pour défendre le bilan carbone de la troisième ligne de métro, la majorité municipale a mis en avant des chiffres du Citepa... réfutés par cet organisme de référence. / Crédit photo Frédéric Scheiber

Les interrogations s’épaississent sur la méthode utilisée par Tisséo pour estimer le bilan carbone de la troisième ligne de métro. Lors du conseil municipal du 8 février, les élus de la majorité ont répondu aux critiques de l’opposition en s’appuyant notamment sur des données du Citepa. Problème : cet organisme gouvernemental de référence pour « le calcul, l’interprétation et la communication de données d’émissions fiables » réfute en être la source.

C’est pourtant bien à une étude du Citepa que François Chollet, l’élu en charge de la qualité de l’air, faisait alors référence lorsqu’il a affirmé que les émissions de gaz à effet de serre (GES) des véhicules légers s’élevaient à 230 grammes de CO2 par kilomètre parcouru à l’heure actuelle. « Le tendanciel nous amènera spontanément à 202 grammes » à horizon 2030, poursuivait‐il. Même chose pour son collègue chargé de la circulation, Maxime Boyer, quand il a soutenu que les émissions seraient de 180 gramme par kilomètre en 2050.

Ces chiffres sont importants puisqu’ils permettent de mesurer le moment à partir duquel les émissions de GES liées à la construction de la 3eme ligne du métro seront compensées par les économies réalisées grâce à son utilisation. Or le Citepa ne confirme pas du tout les données qui lui sont attribuées. « Je ne pense pas que le Citepa écrive quelque part que les …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Cet article concerne la promesse : 
Voir toutes les promesses de vos élus

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 4 minutes

Favorite

Par Gael Cérez

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes