Les interrogations s’épaississent sur la méthode utilisée par Tisséo pour estimer le bilan carbone de la troisième ligne de métro. Lors du conseil municipal du 8 février, les élus de la majorité ont répondu aux critiques de l’opposition en s’appuyant notamment sur des données du Citepa. Problème : cet organisme gouvernemental de référence pour « le calcul, l’interprétation et la communication de données d’émissions fiables » réfute en être la source.
C’est pourtant bien à une étude du Citepa que François Chollet, l’élu en charge de la qualité de l’air, faisait alors référence lorsqu’il a affirmé que les émissions de gaz à effet de serre (GES) des véhicules légers s’élevaient à 230 grammes de CO2 par kilomètre parcouru à l’heure actuelle. « Le tendanciel nous amènera spontanément à 202 grammes » à horizon 2030, poursuivait‐il. Même chose pour son collègue chargé de la circulation, Maxime Boyer, quand il a soutenu que les émissions seraient de 180 gramme par kilomètre en 2050.
Ces chiffres sont importants puisqu’ils permettent de mesurer le moment à partir duquel les émissions de GES liées à la construction de la 3eme ligne du métro seront compensées par les économies réalisées grâce à son utilisation. Or le Citepa ne confirme pas du tout les données qui lui sont attribuées. « Je ne pense pas que le Citepa écrive quelque part que les …