Pollution, embouteillages, manque d’investissement pour rénover les écoles et les piscines, mais aussi de projet structurant dans les transports (hormis la 3ème ligne de métro au calendrier flou et sans cesse repoussé), PLUIH et PDU annulés, vente de lieux de patrimoine ou stratégiques… À l’heure de dresser le bilan de mi‐mandat du maire de Toulouse, rien ne va pour les élus de l’opposition toulousaine, qui se sont montrés rassemblés pour la première fois depuis l’éclatement de la liste Archipel citoyen, il y a un an.
Tous les domaines sont concernés et en particulier celui de la transition écologique. « Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, Nantes, Grenoble… la plupart des grandes villes ont bifurqué et même depuis plusieurs mandats. Même les villes de droite, comme Bordeaux (longtemps dirigée par Alain Juppé, NDLR, avant d’être prise par l’écologiste Pierre Hurmic) ont avancé sur la piétonnisation. Toulouse est la seule à être en décalage, et ce retard est encore plus criant face à l’urgence écologique », regrette l’écologiste Antoine Maurice, président du groupe Toulouse Écologiste, Solidaire et Citoyenne, et ancienne tête de liste d’Archipel citoyen.
Vétusté des piscines et des écoles
« J’ai la sensation qu’on est sur la voie du déclassement, quand je vois Marseille nommée parmi les cent villes qui seront neutres en carbone en 2030, Rennes qui a obtenu