Jean‐Luc Moudenc et douze adjoints ont présenté le bilan de mi‐mandat de la municipalité, le 11 avril, à la maison de la citoyenneté des Minimes, à Toulouse. L’occasion de pointer les réalisations en matière de développement de la pratique du vélo, ce thème étant brandi depuis le début du deuxième mandat comme une « politique cyclable ambitieuse ».
« Nous avons augmenté l’effort et l’action de la collectivité en faveur du développement du vélo, a assuré le maire de Toulouse. Nous avions expérimenté des pistes provisoires en début de mandat. La plupart ont été pérennisées. Nous avons doublé le budget vélo. Il atteint quelque 160 millions d’euros sur Toulouse, soit un niveau jamais connu. C’est une vraie attente des Toulousains puisque, depuis 2016, nous avons observé 77 % de cyclistes en plus. »
Un budget flou et inférieur aux besoins
Ces affirmations appellent plusieurs précisions. Sur le budget, Jean‐Luc Moudenc mélange les choux et les carottes. Les 160 millions d’euros correspondent en réalité à l’addition de trois enveloppes : 80 millions entre 2020 et 2026 pour le plan Vélo de Toulouse Métropole ; 60 millions d’euros prévus par la mairie pour améliorer le réseau sur la même période ; et 20 millions d’euros pour édifier deux passerelles piétonnes et cyclables.
Annoncés fin 2021, les 80 millions d’euros métropolitains sont présentés comme un doublement du budget. Or ils correspondent à l’équivalent d’un budget annuel de 13,3 millions d’euros, alors que