« A Toulouse, l’avenir de la culture se meurt. » Dans son dernier communiqué, daté du 7 juin, l’intersyndicale de l’IsdaT n’y va pas par quatre chemins. Depuis la journée de mobilisation nationale organisée le 18 janvier dernier pour réclamer davantage de moyens pour les écoles d’art de toute la France, la situation de n’a fait que s’aggraver dans l’école toulousaine. Les difficultés de trésorerie inédites que nous évoquions alors (report du versement des salaires des professeurs de danse et de musique et difficultés à payer les fournisseurs) se sont confirmées. Et ce, malgré le déblocage de 180 000 euros par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), 50 000 euros par la mairie et 20 000 euros par Toulouse Métropole.
« Ces 250 000 euros correspondent à l’augmentation du point d’indice des agents et à l’augmentation mécanique de la masse salariale, résume Jérôme Dupeyrat, enseignant de l’IsdaT et délégué syndical Snéad‐CGT. Même si nous saluons ces engagements financiers, la vision plus précise de la comptabilité que nous avons désormais fait apparaître 500 000 euros de déficit. A priori, la trésorerie de l’école sera à sec en septembre ou octobre prochain. » Pourtant, les caisses de l’école étaient excédentaires en 2020.
Selon le représentant syndical, l’ampleur des difficultés de trésorerie rencontrées par l’école est apparue lors du conseil d’administration du 12 avril. Depuis,