Deux figures ont compté dans l’ascension politique de Jean‐Luc Moudenc. La première est incontestablement Dominique Baudis, maire de Toulouse et fils de maire de Toulouse à la fin du XXe siècle. Jean‐Luc Moudenc le rencontre en 1978, lors de la dédicace d’un livre de ce populaire présentateur du JT de TF1. Il aurait tout aussi bien pu faire sa connaissance au sein des jeunes démocrates, le mouvement de jeunesse du Centre des démocrates sociaux (CDS), où les deux hommes ont pris leurs marques à une génération d’intervalle.
Quand Dominique Baudis accepte de succéder à son père Pierre Baudis sur le trône toulousain et se présente lors des municipales de 1983, Jean‐Luc Moudenc, 23 ans, participe à sa campagne municipale, mais figure sur la liste en position non éligible. Jeune diplômé en droit du travail, il s’essaie au journalisme à La Croix du Midi à partir de 1984. Contrairement à son mentor, il ne marquera pas la profession. En 1986, Dominique Baudis est élu président du conseil régional de Midi‐Pyrénées. Il choisit Jean‐Luc Moudenc pour diriger sa communication, puis l’année suivante, le fait entrer au conseil municipal de Toulouse pour gérer les relations avec les associations étudiantes.
Le trio Baudis‐Douste‐Moudenc
Selon Le Monde, c’est à cette période que Jean‐Luc Moudenc entre dans l’orbite d’une autre étoile montante du centrisme méridional. Après des universités d’été des jeunes du CDS, dont il est alors vice‐président, il « cède sa place à Philippe Douste‐Blazy dans la voiture qui doit raccompagner Dominique Baudis …