« Les étudiant.e.s ne cessent de voir l’entièreté de leurs postes de dépenses augmenter, par le simple fait de l’inflation ou par des décisions délétères des pouvoirs publics ». Pour le nouveau syndicat étudiant l’Union étudiante (UE), issu d’une scission avec l’Unef, le constat est alarmant. Et l’académie de Toulouse, qui compte la plus grosse communauté après Paris avec ses 120 000 étudiants, ne déroge pas à la règle.
Dans un communiqué adressé le 5 septembre aux responsables politiques locaux et régionaux, le syndicat étudiant s’insurge contre la hausse des dépenses pour le logement, première charge financière des étudiants. En cause, la réduction et la suppression à venir par le gouvernement du bouclier tarifaire sur l’énergie. Selon l’Observatoire national de la précarité énergétique, 30 % des 18–24 ans (une tranche composée à 74 % d’étudiants, selon l’Insee) déclarent souffrir du froid en hiver. Par ailleurs, le syndicat proteste contre la hausse des charges locatives de 3,5 % pour les pensionnaires des résidences Crous, annoncée récemment par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Une faible hausse des loyers à Toulouse
Mais c’est surtout le loyer, qui pèse dans le budget. L’Union étudiante a relevé les prix des loyers de plusieurs centaines de logements dans 56 villes étudiantes de France, du T1 au T4, en juillet 2022 puis en juillet 2023. Selon le syndicat, la hausse moyenne pour un studio étudiant serait de 10 % au …