À Bram, Carole Delga espère gagner sans « la gauche qui braille »

Lors de sa rentrée politique, Carole Delga a réuni les forces de la gauche (PS, PCF, MRC, PRG) à l'exception notable d'Europe écologie les verts et La France insoumise. Problématique pour une élue qui se pose en rassembleuse... mais ne peut s'empêcher de tacler ses concurrents.

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Carole Delga, lors de sa rentrée politique à Bram, dans l'Aude. / Crédit photo Rémy Gabalda

Dimanche 1er octobre à Bram (Aude), lors des Rencontres de la gauche, la seule et unique fois où Carole Delga a prononcé publiquement le mot « France insoumise », c’était sous la contrainte des journalistes. « Non mais La France insoumise, c’est pas l’Alpha et l’Omega !, s’est agacée la présidente socialiste du conseil régional d’Occitanie. Toutes celles et ceux qui veulent travailler sont les bienvenu.es ».

Le mot tabou suintait pourtant derrière chaque mot – ou presque – de son discours retransmis sur écran géant devant quelque 1 800 convives attablés dans le parc des Essarts. L’égérie de la gauche anti‐Nupes veut incarner la « gauche vaillante » contre « la gauche de l’invective » ; la gauche rassurante contre « la gauche qui fait peur ». Elle se revendique de la gauche « cassoulet » contre la gauche « raisonneuse » ; la gauche qui « protège » et pas celle « qui braille » ou qui « attise le feu ». Carole Delga ? Elle est de la gauche « populaire » plutôt que « celle du repli et du communautarisme »…

Distillés ça et là pour éviter de se livrer à un règlement de compte trop frontal, les éléments de langage de l’élue, qu’elle a répété ensuite dans la semaine dans l’émission C à vous, sur France 5, ont pimenté ses déclarations d’aspirante présidentiable pour un ISF climatique ou le retour de l’école à quatre jours et demi. Mais une ébauche de programme ne fait pas une victoire. Et à aucun moment la socialiste anti‐Nupes n’a convaincu sur l’aspect le plus problématique de sa démarche : prétendre pouvoir unir …

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Par Prisca Borrel

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