Cela fait un mois et demi que Julie, 39 ans, s’implique aux côtés d’autres parents d’élèves et enseignants de l’école Bonnefoy, mais aussi de riverains, pour héberger une mère de nationalité espagnole et ses trois enfants sans logement depuis leur arrivée à Toulouse, en novembre dernier. Le plus jeune, trois ans, est scolarisé en maternelle dans l’établissement, le second au collège et le troisième est majeur.
À Toulouse, les réquisitions d’école, un mouvement mort‐né ?
Après avoir débouché dans trois établissements sur des solutions de relogement, le mouvement de réquisitions des écoles toulousaines, lancé en novembre dernier par le collectif Jamais sans toit, semble avoir perdu son efficacité auprès des pouvoirs publics.