« À Toulouse, l’impact de la coupe du monde de rugby a été beaucoup plus faible que dans les autres villes hôtes. » Parue le 23 mai, pas sûr que l’étude des retombées économiques signée par le cabinet spécialisé EY ait fait sourire Jean‐Luc Moudenc.
Le 14 novembre dernier, il annonçait 77 millions d’euros de recettes touristiques pour sa ville. Sept mois plus tard, interrogé par Mediacités, Yannick Cabrol, auteur de l’étude d’EY commandée par le ministère des Sports, estime quant à lui les retombées entre 15 et 20 millions d’euros, soit quatre à cinq fois moins… Quand on sait que Toulouse Métropole a investi 12 millions d’euros pour l’accueil de cette compétition – dont six millions pour la rénovation du Stadium -, l’opération pourrait bien être tout juste positive.
Peu de spectateurs étrangers
« Sur ses cinq matchs, Toulouse a accueilli peu de nations majeures du rugby », éclaire Yannick Cabrol. De fait, si aux côtés du Chili, du Portugal ou encore de la Géorgie, le Stadium a tout de même vu évoluer les All Blacks le 15 septembre, c’était face à la Namibie, l’une des équipes les plus faibles de la compétition.