« Ce n’est pas le grand Chelem, mais nous pouvons être satisfaits. Nous avons réalisé notre objectif principal, qui était zéro député RN », soulignait hier Frédéric Borras, le coordinateur de campagne de LFI, pendant qu’à la Bourse du travail, choisie comme QG des candidats de la coalition de gauche pour ce deuxième tour, les militants et sympathisants exultaient. Le militant LFI estimant que s’est écrite « l’une des plus belles pages de l’histoire de la gauche ».
Une satisfaction facile à comprendre, d’autant plus qu’au‐delà des résultats nationaux inattendus plaçant le NFP en tête avec 182 sièges, ces législatives anticipées ont permis à la coalition de gauche de gagner deux sièges dans le département, dans un contexte de participation en légère hausse (72 % contre 71 % au premier tour). Alors qu’ils étaient six à l’Assemblée nationale depuis 2022 (quatre LFI, une écologiste et un socialiste), les députés sortants réélus (François Piquemal dès le premier tour, puis Hadrien Clouet, Anne Stambach‐Terrenoir, Christophe Bex, Joël Aviragnet et Chrisine Arrighi au second), sont rejoints par deux nouveaux collègues socialistes : Arnaud Simion, dans la 6e et Jacques Oberti, dans la 10e. Tous deux l’ont largement emporté face à leurs concurrentes RN.
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Deux nouveaux députés socialistes
Élu avec plus de 61 % des suffrages, Jacques Oberti – qui se qualifie de « bleu au Parlement malgré (son) expérience de 29 ans d’élu local » – se dit « surtout satisfait de la mobilisation ». « On a beaucoup tourné sur le territoire jusqu’au dernier jour, rappelle le président du Sicoval et maire d’Ayguevives. Ce retour du PS a été un vrai labeur, surtout dans le sud du département où notre collègue (Aviragnet, NDLR) est passé à 51 % face au RN. Notre département peut être fier de son engagement. Avec les forces de gauche, on s’est juré hier de rester très présents sur le terrain pour tenir notre engagement et écouter le report républicain ».
« C’est bien …