À moins de deux ans des municipales 2016, Archipel citoyen veut aider la gauche toulousaine à « coopérer sans s’étriper ». Devenu parti, le collectif qui avait su unir une partie des forces de gauche dès 2019, entend reproduire l’exercice en capitalisant sur son expérience. Après l’appel à l’union de la gauche par le Printemps toulousain, le mouvement municipaliste toulousain s’inspire du modèle coopératif pour proposer une structure collégiale regroupant partis politiques, société civile organisée (associations et syndicats) et habitants.
« L’idée de permettre à chaque citoyen de jouer un rôle actif dans l’organisation politique, explique Maxime Le Texier, citoyen non‐encarté élu en 2020 sur la liste d’Archipel citoyen. Ce n’est pas seulement un outil électoral, c’est un espace où chacun pourra vraiment peser dans les décisions, sans être soumis à des logiques partisanes verticales. »
L’objectif est clair : « rompre avec la politique libérale et autoritaire du maire actuel, et proposer une alternative à même de préparer un avenir solidaire et durable », selon Archipel citoyen. Pour résumer : « On propose une solution pour que la gauche coopère et évite de s’étriper », sourit Caroline Honvault, conseillère municipale d’opposition élue sur la liste Archipel citoyen en 2020.  …