Les parents de l’école élémentaire Bayard‐Matabiau bloqueront l’entrée de l’établissement ce mercredi matin, habillés de « rouge et noir », pour protester contre les non‐remplacements chroniques qui affectent la scolarité de leurs enfants depuis la rentrée.
Une classe de cet établissement du centre‐ville toulousain a cumulé seize jours d’absence en septembre à la suite de la démission d’une enseignante stagiaire. La fonctionnaire qui a repris le poste vient de partir en congé maternité. Deux autres enseignantes sont absentes. Le directeur prendra un congé à partir de mi‐mai. Aucun remplacement n’est prévu. Au total, 57 jours d’absence non remplacés ont été comptabilisés au 8 avril depuis le début de l’année scolaire, selon les parents d’élèves.
« Notre école n’est pas la seule à se trouver dans ce cas, mais elle se trouve dans une situation reconnue comme critique par l’inspecteur de l’Éducation nationale », assure Linda Terrier, représentante des parents d’élèves.
Malgré la mobilisation organisée le 3 avril et une demande d’audience auprès de l’inspecteur de l’Éducation nationale, l’école n’a toujours pas de perspective d’amélioration. « Nous n’avons obtenu qu’un coup de téléphone la veille des vacances. On nous a dit qu’ils cherchaient des solutions », soupire Linda Terrier.
« La situation reste catastrophique »
L’école Bayard‐Matabiau n’est pas la seule à souffrir de classes surcharg …