Capturer la pollution à la sortie des usines, la faire voyager plusieurs milliers de kilomètres dans des tuyaux ou par bateau puis l’enfermer pour toujours bien profondément sous la mer du Nord ou la Méditerranée…
Découvrez le “CCS”, ce procédé “miracle” qui doit “verdir” l’industrie française. Mediacités a enquêté sur cet écran de fumée à plusieurs dizaines de milliards d’euros.
Les chiffres clefs
- Entre 4 et 8 millions de tonnes de C02 : la quantité de polluants industriels français qui pourraient être stockés sous la mer ou réutilisés (notamment dans des carburants) d’ici à 2030.
- 45 : le nombre de sites de captage du CO₂ opérationnels dans le monde.
- 2 600 mètres : la profondeur à laquelle doivent être enfouis les polluants, en Norvège
- 3,3 milliards d’euros : la somme attribuée par l’UE à des projets CCS en 2023
Comment on a enquêté
Margaux Delanys et Lucas Martin‐Brodzicki (collectif Enketo), Aline Nippert (journaliste scientifique et spécialiste de l’énergie), Matthieu Slisse (Mediacités)… Ils sont quatre. Quatre journalistes à avoir collaboré pendant plusieurs mois afin de lever le voile sur le CCS, cette « solution miracle » des géants de l’industrie française contre la pollution et le dérèglement climatique.