Les « pierres bleues », l’autre cauchemar de Damien Castelain

La réalisation d’une terrasse au domicile du président de la métropole lilloise est jugée suffisamment suspecte aux yeux du procureur de la République pour qu’il réclame des investigations complémentaires. Il évoque de «sérieuses raisons de nature à considérer que Damien Castelain a commis le délit de recel».

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Le Président de la Métropole de Lille, Damien Castelain, est soupçonné de recel dans l'affaire des pierres bleues livrées par une filiale d'Eiffage pour paver sa terrasse. Capture d'écran : France 3

Les protagonistes de l’affaire du Grand stade respirent. Tous… sauf Damien Castelain. Car si le procureur de la République a bien requis un non lieu quasi général, malgré des délits avérés mais prescrits, il souhaite poursuivre les investigations sur un angle mort qui ne concerne que le président de la Métropole de Lille : l’affaire dite des « pierres bleues ».

Elle surgit à partir d’une déposition spontanée de David Roquet au juge Gentil, le 17 mars 2017. L’ancien patron de Matériaux Enrobés du Nord, une filiale d’Eiffage, a raconté au magistrat être intervenu à la demande de Jean‐Luc Vergin, directeur d’Eiffage Travaux Public Nord, pour que 300 mètres carrés de pavés soient discrètement livrés au domicile de Damien Castelain, à Péronne‐en‐Mélantois. Le juge a donc tiré les fils et ses conclusions, reprises dans les réquisitions finales du procureur de Lille, Thierry Pocquet du Haut‐Jussé, sont redoutables pour le président de la Métropole européenne de Lille (MEL). A tel point que le procureur le soupçonne sérieusement de « délit de recel » et réclame la prolongation de l’instruction.
Des factures où le nom d’Eiffage a été retiré

Interrogé sur ces « pierres bleues », qui ont servi à la pose de …

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Par Jacques Trentesaux avec Benoît Dequevauviller

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