Pollution de l’air : l’ancienne élue Sandrine Rousseau attaque l’État en justice

L’ex vice-présidente écologiste du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais reproche à l'État son manque d'efficacité dans la lutte contre la pollution qu'elle juge responsable de ses problèmes respiratoires. Le tribunal administratif de Lille se prononcera après l'été. Onze autres recours semblables ont été déposés à Paris, Lyon et Grenoble.

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Pic de Pollution - périphérique de Lille. Capture d'écran France TV

Halte aux particules fines ! Sandrine Rousseau, ancienne vice‐présidente EELV du Conseil régional du Nord Pas‐de‐Calais, connue pour ses combats féministes, attaque l’État en justice pour dénoncer son inaction face à la pollution de l’air. Elle l’avait annoncé en juin 2017 à France 3. Le procès devrait se tenir à l’automne 2019 au tribunal administratif de Lille. « Je ne le fais pas pour moi mais pour les autres, explique Sandrine Rousseau. J’ai voulu agir pour susciter une prise de conscience après plusieurs pics de pollution en 2016 et 2017. Malgré le niveau hallucinant de particules fines, il ne se passait rien. Mes enfants continuaient à faire sport au collège et au lycée alors que c’était dangereux. Moi‐même, je respirais mal. »

L’idée de déposer plainte lui vient après avoir entendu Clotilde Nonnez témoigner dans les médias. Cette professeure de yoga parisienne, qui souffre de problèmes respiratoires, a déposé en juin 2017 un recours contre la « carence fautive de l’État ». Après avoir pris contact avec elle, Sandrine Rousseau sollicite le même avocat : François Lafforgue, associé du cabinet TTLA, est connu pour avoir défendu en justice des travailleurs malades de l’amiante et des agriculteurs victimes des pesticides. « Une affaire comme celle de Sandrine Rousseau montre la défaillance des autorités publiques et mérite d’être plaidée », confie‐t‐il à Mediacités.
Obligation de moyens ou de résultat ?
Evoquant des problèmes respiratoires récurrents, dossier médical …

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Par Sylvain Marcelli

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