C’est la crise la plus grave jamais traversée par Auchan depuis sa naissance à Roubaix en 1961. Les uns après les autres, tous les voyants passent à l’orange. Le 14 mai, l’enseigne de grande distribution a annoncé qu’elle abandonnait l’Italie après huit années de perte (1600 magasins) et aussi le Vietnam (18 magasins). Quinze jours plus tôt, c’est la France qui était lourdement frappée avec l’annonce de la cession de 21 sites, dont 13 supermarchés, 4 Chronodrive, 1 hypermarché à Villetaneuse (Seine‐Saint‐Denis) et 1 spécialiste du bio à Marquette‐lez‐Lille (Nord). Depuis, près de 800 salariés se demandent qui voudra reprendre ces magasins sans « perspective réaliste de retour à la rentabilité ».
Auchan : cette liste noire qui fait craindre une casse sociale massive
Selon nos informations, une centaine de sites ont été placés sous haute surveillance en France par le géant nordiste de la grande distribution en France. Soit bien plus que les 21 magasins mis en vente. Les syndicats craignent des suppressions de postes massives. Le pacte social historique a vécu.