Lil’Aéroparc : la survie du mega‐projet de la CCI se joue en septembre

L’ambitieux parc d’activités rêvé par la Chambre de commerce et d'industrie à proximité de l’aéroport de Lille-Lesquin ne se fera pas dans les dimensions prévues… si jamais il voit le jour. La présence d'une nappe phréatique rend une partie du site inconstructible.

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Le projet Lil'Aeroparc, à Lesquin, était censé accueillir 5000 emplois. Image : CCI Hauts de France

Il en parle déjà à l’imparfait… « Lil’Aéroparc, dans mon esprit, c’était le quartier d’affaires de l’aéroport ». Philippe Hourdin, le président de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts‐de‐France, père de ce projet de parc d’activités « nouvelle génération », à Lesquin, ne semble plus guère croire en son envol. « Ce ne sera pas le parc que ça devait être », confie‐t‐il à Mediacités. Le ton est au regret, pas à la révolte : « Que voulez‐vous, une partie de l’opération se trouvait sur la zone de captage de l’eau potable de la métropole, interdite de construction par le Préfet en février. Je ne vais pas m’opposer à la protection d’une ressource indispensable ».

Pas question non plus de déplacer le projet n’importe où pour le sauver. Pour compenser le déclassement de terrains économiques imposé par la sanctuarisation des « champs captants », la Métropole européenne de Lille tente de réorienter son développement vers l’est de son territoire. Ainsi, une zone d’aménagement économique de 80 hectares est en cours de constitution à Baisieux. « On m’a proposé d’y installer le parc mais j’étais à zéro pour cent pour cette idée, rapporte Philippe Hourdain. Lil’Aéroparc à dix kilomètres de l’aéroport, ça n’a plus de sens ».

Décision attendue pour septembre
Décidément, il paraît loin le temps (avril 2016) où une vidéo de promotion montrait le président survolant en hélicoptère le site du « Pic au vent » à Lesquin. C’est là, sur une emprise de 35 hectares « idéalement située » (sic), que devaient être réalisés 200 000 m …

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Par Bertrand Verfaillie

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