Mercredi après‐midi à Lille, deuxième jour de confinement. Plus que le vide, ce qui frappe, c’est le silence. Et ces rues qui résonnent lorsqu’on se met à siffloter. Survient alors l’irrépressible envie de chanter très fort. Un air d’opéra, d’une belle voix de basse profonde. Histoire de comparer l’acoustique de la rue Faidherbe avec celle de la rue Esquermoise. Et puis, on se ravise. Car il y a quand même des gens. Quelques joggeurs, des livreurs de repas à domicile, des agents de la propreté (qui n’ont jamais vu la ville aussi nickel), des gens qui promènent leur chien ou leurs enfants… et un peu partout, les policiers, les douaniers et les militaires qui patrouillent. Alors on s’fait violence / Pour garder le silence / Et on regarde les gens / Gentiment… Ça pourrait être du Souchon et l’avantage c’est que ça se fredonne.
[En images] Lille : le printemps est là, le coronavirus aussi
En temps normal, au sortir du tunnel hivernal, les Lillois prennent d’assaut les terrasses, les parcs et les rues commerçantes. Les images prises aux premiers jours de confinement lié au coronavirus n’en sont que plus surréalistes.
superbe article .…. Merci
en cette période de confinement c est bon de voir le positif et d oublier la politique et les querelles