Hôpitaux de Lille : la concurrence public‐privé terrassée par le coronavirus

Les cliniques privées de la métropole lilloise ont suspendu leurs activités classiques pour accueillir des patients en provenance des centres hospitaliers de Lille et de Tourcoing. L'heure est à l'union sacrée... malgré les exigences de rentabilité de ces hôpitaux à but lucratif.

Hopital prive Le Bois
L'hôpital privé Le Bois, à Lille, propriété du groupe australien Ramsay. Photo : Hôpital privé Le Bois

Elles ne se seront pas mises au ralenti pour rien. Neuf patients en provenance du CHU de Lille – non atteints du Covid‐19 – sont arrivés ces derniers jours à la clinique du Bois. Les premiers ont débarqué, mercredi 25 mars, à la clinique de la Louvière. « Enfin ! » diront certains soignants des deux structures, désoeuvrés depuis deux semaines. Le samedi 14 mars, à la demande de l’Etat, les cliniques privées de la métropole lilloise avaient déprogrammé leurs opérations non urgentes. Mais elles ne voyaient rien venir jusqu’alors.

« Là, c’est en train de monter très vite », confie François Guth, directeur du pôle Lille métropole de Ramsay, le groupe australien qui possède les dix cliniques privées à but lucratif de la métropole (dont la clinique du Bois, la Louvière et l’hôpital privé de Villeneuve d’Ascq). Soit tout de même 30 lits de réanimation et 90 respirateurs. De quoi soulager les centres hospitaliers de Lille et Tourcoing vers lesquels convergent actuellement tous les patients suspectés ou atteints du Covid‐19. « La coopération entre établissements se met en place pour une relation la plus structurée possible », assure Frédéric Boiron, directeur du CHU de Lille, interrogé par Médiacités. &nbsp …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Alexandre Lenoir

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes