Lille : la société Rabot‐Dutilleul Construction dans une mauvaise passe

Déjà aux prises avec de sérieuses tensions financières, l’entreprise familiale centenaire de BTP subit les effets de la crise sanitaire. Une nouvelle équipe dirigeante vient d’être nommée pour tenter de surmonter les difficultés.

Chantier Rabot-Dutilleul
Chantier de l'immeuble Shake, construit par le groupe Rabot-Dutilleul. Capture d'écran Google Maps

Mais que se passe‐t‐il chez Rabot‐Dutilleul Construction ? Ce 14 avril, la branche maîtresse du groupe familial de BTP a envoyé un étrange communiqué de presse centré sur la mobilisation de ses équipes face à la crise sanitaire et la relance progressive de ses chantiers. Il faut attendre la deuxième partie du texte pour apprendre que la société procède à un changement de président et de directeur général. Rien de moins !

A compter du 17 avril, François Dutilleul, président du groupe, laissera la présidence de la filiale Construction à Frédéric Sternheim, son cousin. Et Thierry Geffroy cédera le poste de directeur général, qu’il n’occupait que depuis janvier 2018, à Patrick Adam. Contacté par Mediacités, Thierry Geffroy déclare que son départ relève d’une « décision personnelle » et du choix « d’une nouvelle carrière, hors construction (…) Il n’y a aucune entourloupe là‐dessous. Cela s’est fait en accord avec les actionnaires ».

Dans le même temps, Arnaud Merveille est nommé directeur administratif et financier. La nouvelle équipe aura la lourde tâche de surmonter les conséquences de la crise du coronavirus, mais aussi d’assurer « le pilotage actif de la trésorerie » tout en « réfléchissant à de nouveaux modèles »…
Besoin d’argent frais
Voilà plusieurs mois que des rumeurs courent dans le secteur du BTP : l’entreprise, longtemps dirigée par Jean‐François Dutilleul et, depuis 2013, par son fils François, connaîtrait de graves difficultés. En février dernier, un autre communiqué de presse, censé apaiser les esprits et rassurer tout le monde, avait au contraire ranimé les inquiétudes. Certes, le …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Bertrand Verfaillie et Jacques Trentesaux

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes