On connaissait le cartel de Medellin. Voici venu le cartel de Madame Delli. Le premier est déjà entré dans l’histoire, le second espère la marquer. « L’ensemble des forces de gauche qui s’accordent et donnent leur confiance à une candidate écologiste, c’est historique et inédit », s’enflamme Katy Vuylsteker, secrétaire régionale d’EELV.
Depuis l’annonce, le 11 mars, d’un accord entre Verts, socialistes, communistes et Insoumis pour faire liste commune aux élections régionales de juin prochain sous la houlette de l’écologiste Karima Delli, les Hauts‐de‐France apparaissent comme un laboratoire en vue de la présidentielle d’avril 2022. D’Olivier Faure à Benoît Hamon, en passant par Julien Bayou, plusieurs leaders encouragent leurs ouailles à prendre exemple sur Septentrion. Conscient que de Lille à Paris, le défi se ressemble : comment exister alors que tout semble joué d’avance avec deux candidats déjà connus pour le second tour ?
INTERVIEW – 💬 @KarimaDelli : « Nous laissons aux autres le soin de juger si les Hauts‐de‐France peuvent servir de laboratoire politique »
Dans la région, Karima Delli a réussi un exploit : rassembler toute la gauche derrière elle pour les régionales ⤵️ https://t.co/rbHmfQ0tvm
— Libération (@libe) March 12, 2021
Cette problématique, les leaders régionaux d’EELV, du PS, de LFI et du PC l’ont bien en tête lorsque leurs discussions commencent en novembre 2020. Les deux sondages alors en circulation – dont l’un est rendu public par l’Ifop – prévoient un affrontement Xavier Bertrand‐Sébastien Chenu au deuxième tour. Aucune des listes de gauche ne dépasse en effet la barre des 10 %, nécessaire pour disputer le sprint final. De quoi donner envie de la jouer collectif. Début novembre, en visioconférence, la première réunion
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