Garde‐t‐il vraiment la confiance du parti ou ce dernier manque‐t‐il cruellement de bras ? Difficile de trancher, mais les faits sont là : chef de file du groupe d’opposition RN à la municipalité (PCF) de Douchy‐les‐Mines, près de Denain, ex‐attaché du député Chenu à l’Assemblée nationale, Julien Franquet sera le candidat du RN aux départementales des 20 et 27 juin dans le canton de l’Avesnois, malgré un printemps calamiteux.
Le 6 avril, il était au tribunal administratif de Lille suite à l’invalidation de ses comptes des municipales 2020 prononcée par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). La somme en jeu est modeste, de l’ordre de 3 000 euros. Mais Julien Franquet a commis une faute de débutant : il n’a pas soumis son compte à un expert‐comptable, comme la réglementation le prévoit. La sanction, quasiment automatique, est d’un an d’inéligibilité. Elle est tombée début mai.
« Je vais devant le conseil d’Etat et l’appel est suspensif », rétorque l’intéressé. Dans ce cas de figure, la jurisprudence du conseil d’Etat est cependant constante : l’inéligibilité de Julien Franquet sera confirmée. Le recours permet seulement de gagner du temps. Mais ce n’est pas tout.
Injures racistes ?
Le 14 mars 2021, à Douchy‐les‐Mines, Julien Franquet a été interpellé par la police. Alors qu’il assurait des livraisons pour une friterie – qui l’emploie en dehors de ses activités politiques -, il a eu un accrochage avec un automobiliste. Ce dernier …