Agriculteur à Villeneuve d’Ascq, Jean‐François Deneuville a repris la ferme familiale en 2014. À ses débuts, il fait le choix de s’inscrire dans les pas de son père, en adoptant une agriculture conventionnelle et raisonnée sur une exploitation de 60 hectares. Mais il ne tarde pas à s’apercevoir que la question du bio est de plus en plus prégnante : « C’est un sujet qui revenait régulièrement dans les discussions, surtout avec mes amis qui sont en dehors du monde agricole. Ils me racontaient que le bio s’installait dans leur alimentation, et m’ont demandé plusieurs fois si j’envisageais de m’y mettre. Ça m’a fait vraiment réaliser que les choses bougeaient autour de moi. Tout ceci a alimenté mon cheminement intérieur, jusqu’à me décider à franchir le pas », se souvient‐il. En 2020, le voilà qui se lance dans le processus de conversion de son exploitation en bio.
Agriculture bio dans les Hauts‐de‐France : un retard qui interroge
Les Hauts-de-France figurent parmi les régions françaises les moins performantes en matière d’agriculture biologique. Si des efforts sont réalisés pour accompagner les exploitants, la conversion d’une agriculture conventionnelle au bio n’est pas si aisée. Explications.