Un nouveau poumon vert de mille mètres carré à Lille. C’est pour cet objectif ambitieux que des riverains et des enfants du quartier de Faubourg de Béthune se sont relayés du 4 au 6 novembre à la Plaine de la Baltique. Dans cet espace partagé entre lotissements et potagers locaux, les visiteurs ont participé à la plantation de 2 500 pousses d’arbres. Imaginé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et financé par la Fondation du Crédit Mutuel, ce ballet paysager a été encouragé par la mairie de Lille afin de réaliser l’une des promesses de Martine Aubry lors de la dernière élection municipale : créer des « mini‐forêts » au coeur de Lille.
Depuis quelques années, ces termes de « forêt urbaine », « mini‐forêt » ou même « boisement urbain » s’invitent régulièrement dans les programmes de candidats aux élections locales. A Lyon, Nantes ou encore Paris, tous les exécutifs installés depuis 2020 ont désormais recours à ce vocabulaire. Et Lille n’est pas en reste. Le programme de la candidate LREM Violette Spillebout prévoyait par exemple que deux « forêts urbaines » verraient le jour, dont l’une sur le site de Saint‐Sauveur. Si elle n’a pas chiffré son ambition en la matière, Martine Aubry s’est engagée à planter plus de 20 000 nouveaux arbres d’ici 2026 (34 343 étaient recensés, en 2019, dans cette ville très minérale). Les forêts urbaines constitueraient un moyen privilégié d’y parvenir.
Le rôle de celles‐ci va bien plus loin que les arbres d’alignement plantés dans les rues. Conçus comme des refuges de biodiversité, ils permettent de lutter contre la pollution ambiante et les …