S’il ne rugit et ne souffle pas de la fumée et du feu aussi souvent qu’escompté, le Dragon de Calais est devenu en quelques mois l’organe premier de la communication municipale. La bête est spectaculaire, les touristes qui voyagent sur son dos sont généralement conquis et sa mise en service a accompagné une rénovation réussie du front de mer. Mais la mission que lui a assigné la maire Natacha Bouchart s’avère particulièrement difficile : changer l’image de la ville devenue, malgré elle, un symbole de la crise migratoire ; et donner le signal d’un renouveau économique.
Fragile, en manque de visiteurs, le Dragon de Calais brûle du cash
Deux ans après son lancement, le spectaculaire Dragon des Mers n’a pas atteint le niveau de fréquentation espéré par la maire de Calais. D’après les premiers résultats financiers obtenus par Mediacités, la bête se révèle complexe et coûteuse à exploiter, et nécessite un énorme soutien municipal.