En mai 2020, en triant ses mails à la faveur du confinement, Clara* retombe sur des messages que lui adressait un surveillant de son collège quand elle avait 13 ans. Réputé sympathique, l’homme l’aurait invitée à discuter du brevet blanc sur Facebook, mais la discussion a pris une tournure bien éloignée d’une relation pédagogique. « Tu es très belle », « bizou jolie Clara », « rêvait (sic) de toi ce n’est pas désagréable », « fais toi bien massé (sic) partout », « à l’occas envois une tof (une photo) de toi », peut‐on lire sur des captures d’écran de 2015 et 2016.
Harcèlement sexuel : le silence de l’institution Saint‐Jude d’Armentières face à l’alerte d’une famille
Une collégienne affirme avoir été la cible de nombreux messages et appels à connotation sexuelle de la part d'un surveillant qui évoque une « relation amicale ». Au motif que la justice a classé l’affaire, l'établissement fait la sourde oreille.