Faites‐le test autour de vous. Demandez si l’on en sait davantage sur les causes de l’effondrement, le 12 novembre dernier, des deux immeubles lillois de la rue Pierre Mauroy. Très souvent, on vous expliquera que l’accident serait dû à une fragilité des fondations et à une instabilité du sous‐sol. Popularisée par les médias, cette thèse invoque une ville de Lille construite sur pilotis (d’où son nom). La sécheresse estivale de 2022 aurait affaibli les pieux en bois supportant les édifices lillois, mais serait aussi à l’origine d’un phénomène de gonflement‐rétractation des sols argileux, à même de fragiliser l’assise des habitations.
Ces explications « souterraines » possèdent plusieurs vertus. D’abord, elles permettent de comparer Lille à ces cités sur l’eau que sont Venise, Bruges ou Amsterdam, ce qui ne fait jamais de mal quand on est un peu chauvin. Plus sérieusement, elles possèdent le mérite de la clarté : une fondation qui bouge et c’est tout le château de cartes qui s’effondre. Enfin …
Nous vous offrons l’accès à cet article
Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner !
En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
- J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
- Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité
Attention, journal en danger !
Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :
Je soutiens Mediacités
- en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
- en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.