Au printemps 2023, c’est l’alerte dans les médias et la communauté scientifique. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), publie les conclusions d’une vaste étude visant à mesurer l’existence de polluants dans l’eau potable jusqu’alors peu ou pas recherchés lors des contrôles. Plus de 200 composés chimiques sont ainsi caractérisés. L’Anses pointe notamment la présence d’un dérivé de pesticide, le chlorothalonil‐R471811, retrouvé dans plus de la moitié des prélèvements en France.
Pesticides, métabolites : faut‐il s’inquiéter de la pollution de l’eau potable dans la métropole de Lille ?
Interdit en 2020, le chlorothalonil est le polluant émergent le plus présent dans l’eau potable en France via ses résidus, révélait l’année dernière une enquête des autorités sanitaires. Mediacités a récupéré les analyses lancées depuis dans les 95 communes de la MEL afin de mesurer l’étendue de la menace dans nos villes liée à la présence de ces « métabolites de pesticides ».