Vous avez dit GCC ? Pour beaucoup de Lyonnais, ces trois lettres ne disent rien. Et pourtant, cette entreprise de BTP vient de décrocher, en février 2018, le gigantesque chantier de rénovation du centre commercial de la Part‐Dieu, aux côtés de l’entreprise Léon Grosse. Un programme de travaux pharaonique et emblématique de la rénovation du quartier d’affaires de Lyon qui doit durer jusqu’en 2020. Portée par le géant de l’immobilier commercial Unibail‐Rodamco qui y investit 310 M€, l’extension prévoit de nouvelles boutiques, un toit‐terrasse végétalisé, de nouveaux restaurants et un cinéma, ainsi qu’une façade rénovée et des escaliers monumentaux pour rejoindre la toiture depuis l’esplanade de la gare. « Un projet architectural hautement innovant », peut‐on lire sur la page consacrée du site du centre commercial. De l’innovation architecturale, certes… mais qu’en est‐il de l’innovation sociale ?
https://twitter.com/LyonPartDieu/status/1034418225893785600
Mediacités s’est intéressé aux pratiques sociales d’une entreprise en plein essor. Car le groupe GCC, c’est désormais 2 600 salariés et plus d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaire en 2017 (contre 715 M€ en 2016). Une croissance exponentielle qui lui permet de se hisser à la huitième place des entreprises françaises du secteur. En région Auvergne‐Rhône‐Alpes, GCC a porté des chantiers aussi symboliques que la rénovation de l’opéra et du Zénith de Clermont‐Ferrand ou de la gare TGV de l’aéroport Lyon‐Saint Exupéry. Ou encore, plus récemment, l’immeuble de la gendarmerie nationale de Sathonay Camp ou le nouveau magasin Ikéa de Vénissieux.
Que cache une telle effervescence ? Apparemment de bien piètres conditions de travail. C’est …