Le 11 décembre dernier, la Brévenne s’est invitée à l’Assemblée nationale. Cette rivière qui coule à l’ouest de Lyon a donné son nom à la vallée qui s’étire de L’Arbresle à Sainte-Foy‑l’Argentière. Mais elle est surtout synonyme d’embouteillages pour nombre d’habitants des monts du Lyonnais qui se rendent quotidiennement au cœur de la Métropole. Et cela ne devrait pas s’arranger…
Dans la Brévenne circule un tram‐train en provenance de la gare Saint‐Paul, à Lyon. Du moins, jusqu’à la commune de Sain‐Bel. Du reste de la ligne (construite en 1876), qui irriguait la vallée jusqu’à Sainte‐Foy, ne subsiste qu’un tronçon de treize kilomètres jusqu’à présent dédié au fret. Il desservait les carrières de La Patte, à Saint‐Laurent‐de‐Chamousset. Environ deux trains par semaine y circulaient, utilisés par l’entreprise Lafarge pour évacuer 100 000 tonnes de gravats par an. « Or, SNCF‐Réseau a annoncé la fermeture de ce tronçon. Cela aurait pour effet immédiat de mettre 9000 camions par an sur la route », interpelle dans l’hémicycle, ce 11 décembre, le député (LREM) du Rhône Thomas Gassilloud. La menace de la SNCF a depuis été mise à exécution.
Un cas d’école
« Cette ligne de la Brévenne, c’est un cas d’école qui doit nous amener à réfléchir à la mobilité qu’on souhaite dans la métropole, défend Thomas Gassilloud, interrogé par Mediacités. Les communautés de communes du secteur de L’Arbresle rejoindront bientôt le Sytral
Méga‐Sytral
L’article 3 de la loi sur la mobilité adopté le 24 décembre 2019 instaure la création d’un établissement public unique chargé du transport scolaire …