La réunion s’annonce épineuse… Ce vendredi 17 janvier, la commission générale du Sytral, qui gère les transports en commun de l’agglomération lyonnaise, se penchera sur le dossier du Rhônexpress. Les élus du Grand Lyon qui y siègent voteront pour ou contre la résiliation du contrat de concession de la navette ferroviaire entre la gare Part‐Dieu et l’aéroport Saint‐Exupéry. Exploitée par une société qui réunit Vinci, Transdev et la Caisse des dépôts et consignations, le tramway rouge bordeaux est critiqué depuis des années pour ses tarifs, jugés prohibitifs.
Ces reproches ont trouvé un écho avec la publication d’un rapport particulièrement sévère de la Chambre régionale des comptes à l’automne dernier. Les magistrats estiment que l’accord qui lie le Sytral à Rhônexpress est caduc et peut être résilié sans indemnités car déséquilibré au détriment des deniers publics. Puis une traduction politique : en décembre, David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon et candidat à sa réélection, a réclamé la résiliation du contrat de concession, sifflant la fin de six mois de négociations entre sa collectivité, le Sytral et Vinci. Elles portaient notamment sur une refonte de la grille tarifaire. Dans un communiqué, le patron du Grand Lyon mettait en cause « les propositions insuffisantes du délégataire ». Une partie des raisons de sa prise de position…
Mediacités s’est procuré le document confidentiel, interne à la Métropole, qui sera présenté aux élus le 17 janvier pour les éclairer dans leur choix. Sa lecture nous apprend