Sécurité : face à la « colère » des habitants, le jeu d’équilibriste des pouvoirs publics lyonnais

Rodéos, tapages nocturne, faits divers... Confrontés à des collectifs qui réclament des mesures rapides en matière de sécurité et attaquent l'Etat en justice, élus, magistrats et policiers sont sommés d’agir alors même que les chiffres de la délinquance ne sont pas univoques. 

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Contrôle de police dans la Presqu'Île de Lyon en 2019. / © Photo : Antoine Merlet

« J’habite ici depuis trente ans, mais 20 types qui se tapent dessus sous mes fenêtres, je n’avais jamais vu ça. » Attablée dans un café de la Guillotière, dans le 7e arrondissement de Lyon, Nathalie Balmat est catégorique : « La réponse des pouvoirs publics n’est pas adaptée à ce qu’on vit ». Cette riveraine, qui travaille dans le domaine de la communication, énumère les petites incivilités et les irruptions de violences qui constituent, à ses yeux, le quotidien du quartier, en particulier autour de la place Gabriel Péri à proximité de l’arrêt de métro : vols à l’arraché, nuisances sonores, occupation de l’espace public, halls d’immeuble squattés… « Le soir surtout, c’est souvent invivable », soupire‐t‐elle.

Après avoir regroupés les récits de plusieurs habitants via une page Facebook, Nathalie Balmat a pris la tête, à l’automne 2019, du collectif La Guillotière en colère. Pour « faire partie du débat », explique‐t‐elle. Pendant la campagne des municipales, l’association a interpellé les candidats et réclamé des actes. « On a identifié trois problèmes : la sécurité, la tranquillité, la propreté. Et on a tous fait le constat que 

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Par Mathieu Périsse

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