Et soudain, le conseil municipal de Vénissieux se retrouve sans dessus dessous. Ce lundi 7 décembre, en toute fin de séance, Christophe Girard, chef de file de la droite locale, présente un vœu – sorte de délibération symbolique. Il demande à l’assemblée communale d’apporter son soutien au peuple arménien et au gouvernement français de reconnaître la république du Haut‐Karabagh. Son texte s’appuie sur une résolution récemment adoptée à une large majorité par le Sénat et l’Assemblée nationale.
De large majorité, il ne sera pas question cette fois‐ci… Même au sein du groupe PCF qui contrôle la dernière citadelle communiste de l’agglomération lyonnaise et dans les rangs duquel la discipline n’est pas un vain mot, les voix se dispersent. Plus des deux tiers des 49 élus se réfugient dans l’abstention ou ne prennent pas part au scrutin. La confusion est telle qu’il faut procéder à un second vote. Au final, le vœu est adopté par 10 voix pour et 6 contre…
L’épisode est loin d’être anecdotique. Il illustre à quel point