Derrière l’engouement pour l’accouchement « physio », les pratiques très diverses des maternités lyonnaises

Peur des violences obstétricales, volonté de vivre un événement non standardisé : depuis une dizaine d’années, l’accouchement « naturel » ou physiologique a le vent en poupe. Mais les couples lyonnais intéressés sont confrontés à une offre de soins insuffisante, opaque et de qualité inégale.

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Image d'illustration. Photo : Christian Bowen on Unsplash.

Sur le papier, Lyon a tout d’un eldorado pour les couples qui souhaitent vivre un accouchement physiologique ou « physio ». Huit des dix maternités de la métropole disposent d’une « salle nature » ou d’un espace physiologique selon les données du réseau local de périnatalité Aurore. Si on s’en tient à ce chiffre, les hôpitaux semblent avoir pris la mesure des aspirations des futurs parents à ce type d’accouchement qui vise une moindre médicalisation, une plus grande autonomie des couples et une attention particulière au respect des besoins de la mère et de l’enfant.

À la maternité de Givors, pionnière en matière d’accouchement « physio » [lire plus bas], se sont ajoutées de nombreuses initiatives dans les principaux établissements de l’agglomération – hôpital Femme Mère Enfant, Médipôle, Natecia, Lyon Sud – comme dans le secteur libéral où se développe notamment « l’accompagnement global » (suivi par un même professionnel de santé, des premiers mois de la grossesse aux premières semaines du bébé). Mais, comme l’illustrent les témoignages recueillis par Mediacités de jeunes mamans déçues voire traumatisées par 

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Par Béatrice Kammerer

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